STUTTGART GERMAN MASTERS
Julien EPAILLARD et Donatello d'Auge plus rapides que l'Oiseau "Vogel".
Epreuve de notoriété du concours allemand depuis sa création en 1985, le German Master du vendredi soir a couronné tous les grands de l'équitation mondiale. Pour la France, ce fut Roger-Yves Bost en 1990 et 91 avec Norton de Rhuys puis Patrice Delaveau avec Katchina Mail en 2009 devant Michel Robert. Hier soir, c'est de nouveau un grand de la hiérarchie mondiale qui inscrit son nom au palmarès de cette classique du calendrier . Julien Epaillard, confirme à la fois qu'il sait être à l'heure pour certains grands rendez vous et que Donatello d'Auge ancre encore davantage sa place de leader mondial et par conséquent celle du Selle français sans compter, cerise sur le gâteau le leadership normand.
Hier encore , fait rare mais là encore ô combien enthousiasment, trois Français figuraient dans la liste des 12 qualifiés pour cette finale. : Julien, Bosty et Kevin Staut.
" La cheffe de piste nous a construit un barrage qui donne aux cavaliers et aux chevaux envie de se faire plaisir et de faire plaisir au public. On aime "
La tâche du Normand ne relevait en réalité qu'un d'un seul défi, même si la concurrence n'était pas à négliger. Battre Richard Vogel et Cloudio, qui, eux jouaient à domicile. Ouvreur, le Champion d'Europe ne laissa pas de doute au Manchois qui regarda son parcours au paddock. La suite confirma les pronostics. tous furent plus lents ou fautifs. On gardera en mémoire l'excellente prestation du jeune batave Bas Moerings et sa fantastique et un peu précieuse Kivinia.
Parti ventre à terre, ce qui fit sursauter le public, Julien, comme il nous l'expliqua ensuite, par le menu, fit du cousu main avec son " Donat" toujours aussi disponible sur un barrage à propos duquel il ne tarit pas de compliments quant à sa construction. Il mettait en exergue la subtilité avec laquelle Christa Jung , la cheffe de piste attitrée , sait donner aux cavaliers et aux chevaux, l'envie de se faire plaisir tout en ravissant le public.
