SAINT-LÔ

MEETING DE PRINTEMPS DE L'AEC - Grand Prix Saint-Lô Agglo

Dylan Levallois et Brasilia de l'Abbaye, prophètes en leur pays

En 2024, ils avaient fait le même coup, un doublé même avec une 135 et une 140, avant d'aller un mois plus tard, remporter deux 140 à Canteleu. Dire si le couple que forment Dylan et Brasilia c'est du sérieux. Aujourd'hui, on aurait aimé voir, nostalgie oblige, même si ses parents Anne-Sophie et Richard étaient aux anges, la joie de Micheline et Germain ses grands parents, s'ils étaient encore de ce monde. La dynastie Levallois ancrée dans le saint-lois comme celle des Pignolet et Paris est bien vivante.

Dylan saute sous l'oeil du vénérable Etienne Poisson

Le temps, le temps, le temps et rien d'autre !

Il faut croire que le chef de piste qui officiait à Saint-Lô pour la première fois avait écouté en boucle la chanson de Charles Aznavour entre ses contrées des Hauts de France et la Manche. Sur un parcours dont on relevait l'originalité, il avait imposé un temps de 72 secondes qui parut bien court à presque la moitié des concurrents qui le bouclèrent, puisque sur les 64 partants, 7 abandonnèrent.

En effet, outre les fautes qui s'ajoutèrent pour 20 d'entre eux, ils furent 27 à être pénalisés ( 5 avec 1 point, 2 avec 3 points). La cellule placée par ailleurs assez loin du dernier oxer, lui-même au fond du terrain, les spectateurs qui, on s'en réjouit, avaient empli la nouvelle tribune, eurent souvent, à tort, l'impression que les cavaliers échappaient au couperet.

Ceci dit, ils furent 11 à se qualifier pour le barrage. Le contrat était rempli.

Nicolas Layec ouvrit le bal des sans faute avec le prometteur Georgio Louvo Z. Bilal Zaryouh lui emboîta le pas avec Grabuge. Bien qu'il ne fut pas en grande forme et ce depuis le début du concours, le cavalier des écuries d'André Chenu parvint à prendre le relais jusqu'au passage de Dylan Levallois, dernier à partir. Entre temps, seul Laurent Goffinet lui, en selle sur le de plus en plus performant et styliste Figaro des Parts, réussit à boucler un parcours sans faute.

Le futur vainqueur avait qualifié deux montures. La première Brasilia et en fin de liste le grand Genesis Semilly. Celui-ci sellé était reparti d'abord. Il fut pénalisé de 4 points.

Et voilà comment la fille d'Ugano Sitte et de la vénérée La Mare (Apache d'Adriers), née chez les Leconte à Cerisy la Forêt, continue, à 14 ans à accumuler le succès. C'est en 2017 que, sous la selle d'Olivier Martin elle était vice championne des juments de 6 ans. Il fallut attendre 2021, avec Alexis Gourdin, pour, toujours à Fontainebleau, dans le cadre d'un CSI2*, enregistrer une victoire à 140. L'année suivante, c'est Arthur le Vot qui, à Royan dans un CSI2*, remportait une 145 puis une 140 à Canteleu. Ensuite, comme mentionné plus haut, ce fut au tour de Dylan Levallois de prendre le manche sur la même trajectoire.

Par ailleurs, Brasilia est mère de 6 produits : 2 For Pleasure et 4 Diamant de Semilly dont 3 en 2024.

Classement

1- Dylan Levallois/ Brasilia de l'Abbaye 0 et 39.75, 2- Bilal Zaryouh/ Grabuge 0 et 40.41, 3- Nicolas Layec/ Georgio Louvo Z 0 et 40.65, 4- Laurent Goffinet/ Figaro des Parts 0 et 41.37, 5- Julien Lavarec/ Enjoy Moon* du Ponant 4 et 41.33