SAINT-LÔ

TESTAGE SELLE FRANCAIS

Rencontre avec les grooms

Hier samedi, journée plus calme dans dans le processus de testage des étalons de 3 ans, mais timing tout aussi chargé pour l'équipe de grooms attachées au bien être et à la logistique de ces messieurs. Nous avons profité de l'occasion pour investir le studio photo de notre ami Hervé "Les Garennes", en poste pour immortaliser les étalons, et initier cette image tout en faisant connaissance avec le groupe.

Sous la conduite de Natacha Dumont ( à gauche) coordinatrice, entre autres activités, de la formation groom IFCE du Haras du Pin, il est composé en majorité de ses élèves avec le renfort de deux élèves de la formation groom de la MFR de Balleroy accompagnées de leur instructeur Frédéric Toutain (à droite).

Nous avons pu apprendre que chaque groom est affectée ( ce sont uniquement des filles) à un cavalier, lequel a en responsabilité 8 étalons. Une situation particulièrement propice pour ces jeunes femmes dont par ailleurs le statut de formation est différent mais qui poursuivent le même objectif, de vivre in situ ce que sera par la suite leur métier au sein d'une écurie.

A les observer se mouvoir avec entrain et efficacité, nul doute qu'elles sont pleinement épanouies dans cette voie voie. Une voie nouvelle pour certaines en pleine reconversion.

Ainsi, l'élève du Pin, Pauline D'Angelo, Lyonnaise, la trentaine, mariée, a exercé pendant 6 ans l'activité de manager dans une entreprise de transport, activité pour laquelle elle est titulaire d'une licence : "Je suis cavalière et propriétaire d'un cheval depuis longtemps. J'ai souhaité m'y consacrer totalement. Je préfère être à pied autour des chevaux."

A Balleroy, Audrey Detienne, Niçoise, 24 ans a un parcours différent. Cavalière de jeunes chevaux, elle a travaillé chez elle dans le Midi avant de s'exiler en Charente-Poitou " J'aime bien monter mais je souhaitais donner une nouvelle orientation à ma carrière."

Les deux enseignants partagent cette opinion : Issues de l'une ou l'autre des deux formations, les élèves trouvent facilement du travail dans un domaine ou la demande des professionnels est forte. Ce qui, compte tenu des sujétions particulières du métier : amplitudes horaires en particulier, permet d'envisager un salaire mensuel qui ne devrait pas être en dessous de 1500€ net auquel l'ajout du logement serait le bienvenu.