SAINT-LÔ

MEETING D'AUTOMNE - GP CSI4* du Conseil départemental de la Manche

Avec Billabong, Julien Epaillard surfe sur le Grand Prix

Le titre ! Comprenne qui pourra. Qu'importe!

Après son succès de 2020, le premier de sa carrière à Saint-Lô, le Brion a de nouveau fait parler sa rage de vaincre. Il s'impose pour la seconde fois consécutive, là avec Billabong du Roumois dont, dans l'un de nos articles récents, nous disions grand bien.

Pour cette édition, les conditions sanitaires allégées, et c'est tant mieux, le Grand Prix avait retrouvé son statut populaire habituel, si ce n'est que le Hall, avant sa réfection, voilà quelques années où il avait entre autre fait l'objet d'un arbitrage en faveur de la restauration qui aujourd'hui ne cesse de s'étendre, pouvait accueillir aisément 1000 personnes de plus et cela, à l'époque, gratuitement.

Le Grand Prix : Un vrai quatre étoiles.

Le chef de piste a changé mais les contraintes sportives sont restées et Grégory Bodo, avec son style, a proposé un parcours qui n'a pas laissé beaucoup de chances à l'à peu près, qu'il soit en terme d'équitation ou de niveau du cheval. Du bien bel ouvrage qui a laissé 46 cavaliers au tapis dont un malheureusement pour seulement 36 centièmes de dépassement de temps. Grégory Cottard adepte d'une pratique équestre particulièrement avant-gardiste en matière de bien être animal ne méritait pas cette déconvenue avec sa courageuse Bibici.

Etait-ce un signe du destin, le vertical de la Ville de Saint-Lô placé en N°3 jouait le juge de paix même si les fautes étaient commises sur l'ensemble du parcours. Au terme du 1er tour, 6 couples étaient qualifiés pour le barrage. Dix étaient pénalisés de 4 points dont 3 avec 1 point de dépassement de temps en sus et autant avec 12 points ce qui globalement donne une indication sur le niveau global du plateau. On regretta évidemment que John Whitaker disparaisse sur une faute d'Unick du Francport. A l'applaudimètre il devançait tout le monde. Il restera cependant que ceux, jeunes ou vieux, présents dans les tribunes pourront en se souvenant dire : " En 2021, j'ai vu John Whitaker à Saint-Lô". A lui seul, il valait le déplacement.

Pour ce qui est du déroulement du barrage, comme prévu Harry Allen en selle sur Guinness, confirmait sa brillante prestation du 1er tour. Il sera 2ème. Le Brésilien Junquiera assurait avec Pembroke sans pouvoir éviter une faute. Julien Epaillard se jetait à corps perdus dans la bataille et, nonobstant, comme au premier tour, une petite musique sur un obstacle laissait l'Irlandais à 1 seconde. On imagina un instant que le taciturne Wilm Vermeir, brillant vainqueur de la seconde qualificative pourrait inquiéter le Normand associé à Joyride S ( Toulon), l'archétype du cheval moderne par excellence. Le Belge déroulait un parcours, sinon hors sujet, du moins nettement en deca de ses capacités habituelles.

Quant à Valentin Besnard heureux finaliste avec Beau Gosse du Park, il partit gentiment en quête d'un sans faute. Hélas 4 points ajoutés à un chrono lent le privent du podium.

AURORE

Le Pôle Hippique à la barre

L'a t-on déjà oublié, c'est le nom de la tempête qui a soufflé dans nos régions au cours de la nuit de mercredi à jeudi. Si, autour de Saint-Lô les dégâts se sont avérés minimes, ils ont causé une grande frayeur dans les installations du Pôle, essentiellement où était logée, dans des boxes démontables, une soixantaine de chevaux.

L'intervention rapide de Yann Adam directeur du Pôle- il était là le premier- ses prises de décisions adéquates et le soutien sans faille de ses agents arrivés eux aussi très vite sur place, permirent de sécuriser le tout. Le matin venu, les premières épreuves des CSI pouvaient démarrer normalement. Sur un théâtre d'opérations, une telle attitude, vaudrait citation. Là, elle se limite à la confirmation de l'excellence du travail fourni en permanence par le Pôle Hippique de Saint-Lô. Il fallait juste le préciser.