SAINT- LÔ

NORMANDIE HORSE SHOW

Une grosse journée de CIR

Good Pleasure Semilly Champion des 5 ans

C'est sans surprise que le fils de For Pleasure monté par Alexis Gourdin s'est adjugé cette édition 2021. Il devance le très distingué dans sa robe Galion de Perhet ( Cornet Obolensky) monté par Edgard Paillousse. Le 2ème accessit revient à Gold Sky de Pégase ( Thais de Pégase) monté par son propriétaire Alix Ragot.

Fol'Amour de Pléville Championne des 6 ans

Alors que dans la jeune génération, le podium est phagocyté par des mâles, c'est une jument qui s'impose dans les 6 ans. Il s'agit d'une fille de l'ancien champion olympique Hickstead montée par la très adroite Mélanie Cloarec. Laquelle Mélanie, dans un jour de grâce, prend la 6ème place avec Feeling de Pléville, jument également fille de Maloubet de Pléville. Friendly Farmer (Canturo) un mâle né chez Lydie Guillou au Plessis Hébert (27), monté par le placide Tony Hanquinquant est 2ème alors que Floride Va ( Canturo), une jument exploitée par l'attachant Ludovic Tripon complète le podium. On retiendra que Floride Va née chez Christiane et Louis Lapierre à Picauville (50) est la propre soeur de Grade Va, double sans faute dans le CIR des 5 ans.

Simon Gallet, le cavalier du jour

C'est sans doute avec une pointe de nostalgie et de satisfaction que le cavalier de l'élevage de Coquerie a vécu la victoire olympique de Ben Maher. En effet, c'est en 2008, tout juste âgé de 20 ans, que sur l'intervention d'un ami saint-lois, Simon franchissait la Manche pour aller vivre une expérience d'une demi année chez le futur double Champion olympique. Aujourd'hui à Saint-Lô, avec le soutien constant et efficace de sa compagne /groom Laure, Simon Gallet concluait le CIR sans avoir fait tomber une seule barre tant avec ses deux chevaux de 5 ans qu'avec les deux de 6 ans, tous bien entendu estampillés Coquerie. Il se souvenait, avec amusement, de ce passage rapide chez le longiligne britannique " J'étais un peu trop jeune pour en tirer beaucoup d'expérience. Je ne parlais pas anglais et Ben n'était pas très souvent là. Il n'y avait pas beaucoup de chevaux. Mais je retiens qu'il m'a fait un peu travailler et surtout que j'ai posé mes fesses sur Rolette, Robin Hood et Triple X III jeune".

Eu égard aux résultats du jour et de cette ligne sur son CV qui doit demeurer unique pour un cavalier français, Simon ne manquait pas, dès sa sortie de piste, de solliciter une forte augmentation de salaire.