COVID 19
ON SE PINCE !
Notre confrère, l'excellent JOUR DE GALOP, conclut son édition de ce jour apr ce billet qui pourrait prêter à rire s'il ne traduisait pas la réalité d'une situation : UBUESQUE !
Le mot de la fin : Ubuesque
Ce dimanche, Cluny devait accueillir quatre épreuves sur les obstacles. Suite à la décision du gouvernement, la Saône-et-Loire étant en zone rouge, les courses ont été annulées. Le terrain de concours hippique est à 500m à vol d’oiseau de l’hippodrome. Et c’est à cet instant précis que l’histoire prend une dimension ubuesque. À partir de lundi, au lendemain de l’annulation des courses, 891 engagés se presseront sur le site pour cinq journées de compétitions de CSO ! Première cerise sur le gâteau : l’hippodrome va être utilisé pour stationner les camions et les boxes du concours hippique. Deuxième cerise sur le gâteau : les concours S.H.F. –- dits de jeunes chevaux – sont financés par le Fonds éperon, lequel est un produit des paris hippiques… au moment même où l’on empêche les trotteurs et galopeurs de courir sur un bon tiers du territoire !
Éric Woerth, député de l'Oise, a déclaré au Parisien : « Le 11 mai, on autorise les courses à reprendre. Depuis, tout s'est parfaitement passé avec des règles scrupuleusement respectées. Les zones rouges sont restées rouges, les vertes sont restées vertes, mais on change les règles du jeu pour l'hippisme. Je ne vois pas ce qui a changé. Je ne vois aucune raison à cette décision, alors que je suis en contact régulier avec le gouvernement. Pour moi, le monde des courses fait le frais de querelles qui lui sont extérieures ; il s'agit de querelles bureaucratiques. »
L’organisateur du concours de Cluny qui débute lundi, donne une interview sur le site internet d'un magazine équestre dans laquelle il précise que l'hippodrome accueillera les boxes et les camions qui restent plusieurs jours.