FLASH BACK – SAINTE MERE EGLISE
C'était le bon temps....c'était hier !
Voilà quelques semaines, la SHR de Sainte-Mère-Eglise par la voix de son président Denis Brohier annonçait une pause dans l'organisation d'un concours hippique dont les origines remontent aux années 30 et qui, à l'exception des années de guerre, n'avait cessé de progresser et de devenir une " classique" du calendrier français.
Jusqu'en 2011, il était le rendez-vous du début de saison tant pour les populations locale que les éleveurs , que Pâques soit à la fin du mois de mars ou d'avril. L'entraîneur national venait y faire ses sélections car là dans ce petit carré d'herbe mythique les meilleurs couples en devenir se mettaient en évidence.
Ce n'est pas un hasard si, pour le lancement du Grand natioanl, la Fédération Française d'Equitation avait choisi Sainte-Mère-Eglise pour organiser la première épreuve . Ce fut un succès avec Pierre Levesque pour parrain d'exception. La vedette du week-end fut sans conteste Simon Delestre qui vainqueur du Petit GP avec Inédite de balme, remportait le Gp avec OdaI devant Eric navet et Kiwi du Fraigneau. Le Lorrain était 4èma avec Mélodie Ardente et 6ème avec le loacl Instit.
L'année suivante pour son 70ème anniversaire et le 65ème du Jour J, Sainte-Mère accueillait à nouveau le Grand national qui se mêlait avec un parachutage tout cela pour drainer plus de 5000 spectatuers en 3 jours. Le Gp revenait à Pénélope Leprévost associée à Mylord Carthago . En 2010, fort de ces deux années de notoriété, le concours se déroulait à un haut niveau d'excellence . Guillaume Batillat inscrivait son nom au palmarès avec leader de la Croix devant F. Schillewaert- Marquis de la Lande et Jonathan Tirard - Orient Express.
2011 -Une année paradisiaque
Pâques tombait fin avril certes mais enregistrer pendant trois jours des températures qui oscillaient entre 20 et 25° c'était inespéré autant que fantastique.
Fantastique aussi le plateau de cavaliers avec 35 partants dans le Grand Prix . Patrice Delaveau s'impose avec Orient Express devant Pénélope Leprévost et Maestro de la Loge. Bertrand Pignolet prend la 3ème place avec Niagara d'Elle.
Les tribunes étaient pleines, l'ambiance n'avait sans doute jamais atteint un tel niveau .
Des travaux routiers s'ajoutent à la désaffection des professionnels
Que s'est--il donc passé pour que déjà en 2012, puis en 2013, le Grand prix compte à peine plus de 20 partants, que les vedettes désertent le concours alors que dans le même temps, les partenaires confirmaient leur confiance.. Davantage encore, ils la consolidaient en se montrant particulièrement concernés par l'apport du grand écran.
Bref, même si les conditions météo avaient radicalement changé, la modification aussi brutale du comportement des professionnels traduisait les conditions nouvelles d'exploitation des chevaux de sport . Les acheteurs fortunés qui acquièrent les chevaux le font soit dans une perspective de forte valorisation financière soit dans celle de performances à haut niveau . Souhaitant prendre le moins de risques possibles, ils se tournent vers des organisations à vocation essentiellement professionnelle sur des pistes tous temps et où les flux permettent davantage d'échanges propices au commerce.
Quoi qu'il en soit, Benjamin Devulder a marqué de son empreinte le concours 2013
Par ailleurs bien qu'ils aient été prévus de longue date, les travaux d'infrastructure routière autour du terrain de concours posaient un défi logistique et financier d'importance.
Bref ! Après d'autres épreuves nationales de référence tant dans la Manche que dans les autres départements bas-normands, les organisateurs de Sainte-Mère-Eglise, sans baisser définitivement pavillon se sont trouvé confrontés à de nouvelles réalités dont chacun pensait qu'ils allaient, eu égard à la notoriété de la manifestation, être épargnés.
Pour rester sur une note joyeuse et envisager l'avenir avec optimisme, nous vous proposons de revivre au travers de cette longue galerie photo ce qui fut sans doute l'une des plus belles pages de cette longue saga.
GALERIE PHOTO