MARQUIS DE LA LANDE
Ne pas oublier les éleveurs
Si la mort de Marquis de la Lande est une perte capitale pour les propriétaires tout autant que le début d'une période de profonde tristesse pour son cavalier ; elle est également un moment de déchirement pour la famille Leconte qui l'a élevé.

Au-delà des mérites des uns et des autres pour amener cet étalon au haut niveau, il n'en demeure pas moins que le fait d'avoir conçu l'accouplement de Cybèle de la Lande (Starter) avec Quito de Baussy est l'acte fondateur de cette réussite. Et à ce titre, sans tomber dans l'anthropomorphisme, ce dont les gens de la terre savent se préserver, la famille Leconte en évoquant la disparition de Marquis de la Lande peut sans offense parler de décès .
Son histoire
Né, nous l'avons dit, de l'accouplement de Cybèle de la Lande, (Starter) une jument maison fille de Rose de la Lande (Le Plantero) et Quito de Baussy le 27 juin 2000, Marquis est confié, dès l'âge de 4 ans , à Frank Schillewaert.
D'emblée, les 19 et 20 avril 2004, il effectue ses premiers tours sans faute sur la piste d'Auvers. Depuis, à l'exception du CIR des 5 ans où il fut monté par Luc Couteaudier alors partenaire des écuries Saint-Georges, Marquis de la Lande est resté sous la selle de "Chichi".
De sa victoire dans le Pro1 d'Avranches en 2008 à sa 3ème place du CSI**** de Fontainebleauen 2012, le fils de Quito a été un serviteur attentif et appliqué permettant ainsi à son cavalier de cueillir le fruit des efforts fournis pour atteindre les objectifs supérieurs.
Ainsi, après le succès du couple lors du Grand national du NHS 2009, l'année 2010 fut consacrée avec sagesse et persévérance au vieillissement des compétences. Et comment , puisqu'au GP**** de Copenhague s'ajoutaient les victoires de Sandillon*** et Royan *** pour le millésime 2011. Outre une 13ème place dans le GP de La Baule en 2012, Frank et Marquis obtenaient le deuxième accessit à Hardelot *** et surtout à Fontainebleau **** en juin . Cette performance bellifontaine restera la dernière puisque blessé , Marquis sera écarté des pistes jusqu'à la Tournée des Grêlons d'Auvers en mars. Tournée au cours de laquelle, il faut bien le dire, l'étalon n'avait pas retrouvé totalemnt ses marques.
Bref, il en est ainsi du vivant hélas destiné à disparaître mais, ce qui le sublime, à imprégner les mémoires de souvenirs tout autant qu'à nourrir des forces pour continuer à entreprendre.